Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Austin Powers, diffusion du vendredi 07 septembre 2018 à 00h10

Austin, star de Carnaby Street, érotomane, photographe de mode et espion très spécial, mène un combat tout aussi spécial contre le méchant Denfer. Réjouissant bazar groovy où se téléscopent les sixties, les nineties, l'humour braguette et le pastiche à gogo de 007 et Chapeau melon et bottes de cuir. Critique : | Genre : pastiche groovy de 007. Agent très spécial des sixties, érotomane déclaré quoique moche comme un pou, Austin Powers se retrouve propulsé en 1997. Au cœur de cette nouvelle ère, moins propice à l’éclate que le Swinging London, notre dragueur frénétique peine à trouver ses marques : il en bave, surtout quand il entreprend de séduire une belle inaccessible prénommée Vanessa… C’était le premier coup d’éclat d’Austin Powers, qui en est, à ce jour, à sa troisième récidive. Les époques et les styles se ­télescopent joyeusement ici. Le scé­nario est un prétexte pour que se déploie la dinguerie de Mike Myers, comique américain qui sévissait alors dans les deux Wayne’s World. Non content d’interpréter Austin, il joue aussi son ennemi juré, sorte de docteur Mabuse grotesque. Dans ce vaste bazar pop qui joue avec les codes vestimentaires et musicaux (super BO…), on pioche de tout. Des clins d’œil en pagaille (Chapeau melon et Bottes de cuir, Casino Royale…), du neuf comme de l’occase. Les bouffonneries délirantes de Mike Myers font souvent mouche, sa bonne humeur dopée à l’autodérision et son exaltation du sexe suffisent à le distinguer de nombre de comiques autoproclamés.

Le rôle de la moto au cinéma

Austin Powers, diffusion du mardi 28 août 2018 à 13h35

Le rôle de la moto au cinéma

Austin Powers, diffusion du dimanche 19 août 2018 à 22h55

Austin, star de Carnaby Street, érotomane, photographe de mode et espion très spécial, mène un combat tout aussi spécial contre le méchant Denfer. Réjouissant bazar groovy où se téléscopent les sixties, les nineties, l'humour braguette et le pastiche à gogo de 007 et Chapeau melon et bottes de cuir. Critique : Film de Jay Roach (USA/Allemagne, 1997). Scénario : Mike Myers. Image : Peter Deming. Musique : Quincy Jones, Edwyn Collins, Burt Bacharach... 95 mn. VF. Avec Mike Myers : Austin Powers/le docteur Denfer. Elizabeth Hur­ley : Vanessa Kensington. Michael York : Basil Exposition. Genre : pastiche groovy de 007. Agent très spécial des sixties, érotomane déclaré quoique moche comme un pou, Austin Powers se retrouve propulsé en 1997. Au coeur de cette nouvelle ère, moins propice à l'éclate que le Swinging London, notre dragueur frénétique peine à trouver ses marques : il en bave, surtout quand il entreprend de séduire une « bombe » inaccessible prénommée Vanessa... C'était le premier coup d'éclat d'Austin Powers, qui en est, à ce jour, à sa troisième récidive. Les époques et les styles se télescopent joyeusement ici. Le scénario est un prétexte pour que se déploie la dinguerie de Mike Myers, comique américain qui sévissait alors dans les deux Wayne's World. Non content d'interpréter Austin, il joue aussi son ennemi juré, sorte de docteur Mabuse grotesque. Dans ce vaste bazar pop qui joue avec les codes vestimentaires et musicaux (super BO...), on pioche de tout. Des clins d'oeil en pagaille (Chapeau melon et bottes de cuir, Casino Royale...), du neuf comme de l'occase. Les bouffonneries délirantes de Mike Myers font souvent mouche, sa bonne humeur dopée à l'autodérision et son exaltation du sexe suffisent à le distinguer de nombre de comiques autoproclamés. Bonne pilule du bonheur, donc. Jacques Morice