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Fatal, diffusion du mardi 07 août 2018 à 00h20
Premier film de Michael Youn cinéaste, qui reprend son personnage de Fatal Bazooka, caricature de rappeur bling-bling... Des gags au kilomètre, sur un rythme effréné. Du gras et du moins gras et, au final, une satire assez juste du gangsta rap, de la télé trash et de l’humanitaire people. Critique : Michaël Youn est un acteur calamiteux. Les spectateurs d'Iznogoud en savent quelque chose. Reconnaissons-lui au moins une certaine constance : il joue toujours aussi mal dans Fatal, son premier film en tant que réalisateur. Il y reprend son personnage de Fatal Bazooka, caricature de rappeur bling-bling - à faire passer P. Diddy pour un mormon. Mais le pitre du Morning live a toujours été un pro du gag. Et Fatal débite des gags sur un rythme effréné. Du gras et du moins gras, l'essentiel étant de tenir une heure et demie à fond. (Bon) morceau choisi : le héros est marié à une cruche blonde du nom d'Athena Novotel, clone franchouillard de Paris Hilton. Satire dans tous les sens : le gangsta rap, la télé trash, l'humanitaire people, voire Michaël « Fous ta cagoule » Youn lui-même (et ses 500 000 exemplaires vendus)... Masochiste comme ces enfants qui cassent leurs propres jouets en riant, Youn accepte même de se faire voler la vedette (dans le scénario et sur l'écran) par un minet de « l'électro-bio », interprété avec un vrai talent burlesque par Stéphane Rousseau. Pas si con, donc...