Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Jonction 48, diffusion du lundi 10 septembre 2018 à 03h10

Udi Aloni imagine le quotidien d’un groupe de rap arabe israélien (excellente bande-son), communauté minoritaire de l’Etat hébreu. En évitant tout manichéisme. Critique : | Genre : Musique militante. A Lod, près de Tel-Aviv, un jeune chanteur arabe israélien écoute du rap à fond, auquel se mêlent les bruits de la ville, rumeur du monde. Cette ouverture dissonante, remarquable, constitue presque un manifeste pour Udi Aloni, qui aime confronter musique et activisme politique. Chez lui, les chansons rythment la narration, à la manière d’un chœur antique. Fervent militant — il fustige régulièrement la politique du Premier ministre Benyamin Netanyahou —, le cinéaste imagine le quotidien d’un groupe de hip-hop, issu d’une communauté minoritaire, en évitant tout manichéisme. A la fois israéliens et palestiniens (comme 20 % de la population de l’Etat hébreu), ses personnages sont écrasés par une série de forces : rivalités avec leurs compatriotes juifs, certes, mais aussi traditions familiales aliénantes. Oppressions que symbolise, à la fin, l’impressionnant engin de démolition.

Le rôle de la moto au cinéma

Jonction 48, diffusion du jeudi 30 août 2018 à 00h40

Udi Aloni imagine le quotidien d’un groupe de rap arabe israélien (excellente bande-son), communauté minoritaire de l’Etat hébreu. En évitant tout manichéisme. Critique : A Lod, près de Tel-Aviv, un jeune chanteur arabe israélien écoute du rap à fond, auquel se mêlent les bruits de la ville. Une scène manifeste pour le réalisateur, qui aime confronter musique et activisme politique. Chez lui, les chansons rythment la narration, à la manière d'un choeur antique. Fervent militant, il raconte ici le quotidien d'un groupe de hip-hop issu d'une communauté minoritaire. A la fois israéliens et palestiniens, les personnages sont écrasés par les rivalités avec leurs compatriotes juifs, mais aussi par des traditions familiales aliénantes. — Nicolas Didier