Diffusions passées:
L’auberge espagnole, diffusion du mercredi 27 juin 2018 à 22h40
Huit étudiants européens partagent un appart à Barcelone. La construction européenne, selon Klapisch, se résout par l'humour, léger, et le trait satirique, précis. Critique : | Genre : comédie erasmus. Xavier suit sa dernière année d’études en économie à Barcelone, où il cohabite avec sept autres étudiants venus de toute l’Europe. Le moteur de l’action, c’est la construction européenne à l’échelle d’un appartement — assez vaste pour la contenir en entier, mais trop exigu pour éviter les frictions quotidiennes. L’échantillon est trop parfait pour échapper aux clichés, mais Klapisch explore le caractère de chacun comme il dévoile la ville de Barcelone : avec une apparente désinvolture, par touches légères mais précises. Dans cette « auberge espagnole », on trouve de tout, mais rien n’est mieux que les scènes de comédie : le cours de rattrapage sur le plaisir féminin donné au héros éberlué par la copine lesbienne… Ainsi, l’espèce de dilettantisme narratif finit par dégager un vrai charme : celui que crée une distance amusée avec un sujet que des cinéastes plus « sérieux » auraient qualifié de « sociétal ».
L’auberge espagnole, diffusion du mercredi 20 juin 2018 à 20h55
Huit étudiants européens partagent un appart à Barcelone. La construction européenne, selon Klapisch, se résout par l'humour, léger, et le trait satirique, précis. Critique : | Genre : comédie de moeurs. Xavier suit sa dernière année d'études en économie à Barcelone, où il cohabite avec sept autres étudiants venus de toute l'Europe. Le moteur de l'action, c'est la construction européenne à l'échelle d'un appartement — assez vaste pour la contenir en entier, mais trop exigu pour éviter les frictions quotidiennes. L'échantillon est trop parfait pour échapper complètement aux clichés, mais Klapisch explore le caractère de chacun comme il dévoile la ville de Barcelone : avec une apparente désinvolture, par touches légères, mais d'une précision qui fait mouche. Dans cette « auberge espagnole », on trouve de tout, mais rien de mieux que des scènes de pure comédie. Un sommet dans le genre : le cours de rattrapage sur le plaisir féminin donné au héros éberlué par la copine lesbienne... Ainsi, l'espèce de dilettantisme narratif finit par dégager un vrai charme : celui que crée une distance amusée avec un sujet que des cinéastes plus « sérieux » auraient qualifié de « sociétal »... — Jean-Claude Loiseau