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Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, diffusion du lundi 08 octobre 2018 à 23h45
Les aventures fantastiques d'une journaliste à la Belle Epoque. Une réussite, grâce à un scénario qui évite les pièges du blockbuster et à Louise Bourgoin. Critique : | Genre : Aventures burlesques. Faute d'une fréquentation assidue de la bande dessinée, on ne dira pas si l'Adèle filmique trahit ou non l'Adèle crayonnée. Ce qui est sûr, c'est que Luc Besson préfère toujours le sourire à l'action. Il y a bien un fil conducteur : dans le Paris (et l'Egypte) de la Belle Epoque, Mlle Adèle Blanc-Sec, journaliste intrépide, possède de bonnes raisons de chercher à ressusciter une momie de l'entourage de Ramsès II. Mais un ptérodactyle et une flopée de personnages courtelinesques contrecarrent ses plans. Quand il joue à fond la carte du grotesque, le film convainc. Dommage que les dialogues soient peu travaillés. Heureusement, Louise Bourgoin dynamite ce que la chose peut parfois avoir de pataud. Outre ses qualités plastiques incontestables, son drôle de faux naturel, le refus de la psychologie qui l'accompagne, bref son énergie et son humour font de ces Aventures... ce qu'elles devaient être : une BD animée bigarrée et distrayante. — Aurélien Ferenczi
Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, diffusion du dimanche 18 février 2018 à 22h50
Les aventures fantastiques d'une journaliste à la Belle Epoque. Une réussite, grâce à un scénario qui évite les pièges du blockbuster et à Louise Bourgoin. Critique : Fans de Tardi, pardonnez au béotien : ici, faute d'une fréquentation assidue de la bande dessinée, l'on ne dira pas si l'Adèle filmique trahit ou non l'Adèle crayonnée. On dira, en revanche, le plaisir pris à une superproduction qui évite le dopage artificiel des récits d'aventures, façon Sherlock Holmes : une baston tonitruante par bobine et une poursuite obligatoire en fin d'histoire. En comparaison, le nouveau film de Luc Besson musarderait presque, le récit avançant de façon surprenante, voire absurde, le cinéaste préférant toujours le sourire à l'action. Il y a bien un fil conducteur : dans le Paris (et l'Egypte) de la Belle Epoque, mademoiselle Adèle Blanc-Sec, journaliste intrépide, possède de bonnes raisons de chercher à ressusciter une momie de l'entourage de Ramsès II. Mais un ptérodactyle vivant et une flopée de personnages courtelinesques (maréchaussée obtuse, tartarins ridicules) contrecarrent ses plans. La Momie dans la France de Jean-Pierre Jeunet ? Il y a un peu de ça... Quand il joue à fond la carte du grotesque, le film convainc, à l'image du personnage démoniaque et grimé que joue, trop brièvement, Mathieu Amalric. Mais, comme souvent chez Besson, les dialogues sont peu travaillés : ne peut-on viser le public familial qu'en faisant parler tout le monde comme des Minimoys ? Heureusement, Louise Bourgoin dynamite tout ce que la chose peut avoir parfois de pataud. L'ex-Miss Météo de Canal+ n'est pas encore une actrice confirmée. Mais, outre des qualités plastiques incontestables, c'est son drôle de faux naturel (à la Bardot ?), le refus de la psychologie qui l'accompagne, bref son énergie et son humour qui font de ces Aventures ce qu'elles devaient être : une BD animée bigarrée et distrayante.