Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Vénus maudite, diffusion du dimanche 23 décembre 2018 à 13h25

Saison : 1 - Episode : 17 - Elias, nouvelle coqueluche du monde de l'archéologie, est retrouvé assassiné dans le chantier de fouilles de la région bordelaise où il travaillait. A-t-il été victime de son succès, ou bien des mystères de son passé d'aventurier ? A moins que sa mort ne soit liée à la disparition d'une Vénus paléolithique rare, fraîchement exhumée, et réputée maudite. Pour déterrer les secrets de la victime, Mongeville et Valentine vont devoir à leur tour jouer de la pioche et du pinceau. Quant à la malédiction, elle serait plutôt à chercher du côté des proches de la victime... Critique : Dans un chantier de fouilles près de Bordeaux, un cadavre est découvert : il s’agit d’Elias, un archéologue syrien. Qui a pu l’assassiner ? Mongeville et Valentine mènent l’enquête et découvrent que la victime cachait bien des secrets. Sa mort pourrait avoir un lien avec la disparition récente d’une précieuse Vénus datant du paléolithique, réputée maudite, et que les trafiquants d’art locaux semblent vouloir s’arracher… Diffusée depuis 2013, la série Mongeville répète à l’envi la même formule : pendant une heure trente, le gentil juge à la retraite et sa partenaire interrogent des suspects, leur courent un peu après, passent beaucoup de temps à discuter et finissent (ouf !) par identifier l’assassin. Avec son histoire de statuette maudite à la Tintin dans L’Oreille cassée, cet épisode se situerait plutôt dans le haut du panier. Mais, comme ça reste Mongeville, les dialogues sont poussifs, l’humour, plutôt lourdingue, et les courses-poursuites, dépourvues d’éclat. Quant à l’intrigue, elle est inutilement étirée afin d’allonger la sauce. Résultat, c’est fade.

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Les ombres d’un doute, diffusion du samedi 15 décembre 2018 à 22h30

Saison : 1 - Episode : 6 - Le corps d'une jeune femme est retrouvé dans une casse de voitures et tout laisse à penser que le meurtrier n'en est pas à son coup d'essai. La victime a été tuée dans les mêmes circonstances qu'une autre femme, sept ans plus tôt. A l'époque, Mongeville, chargé du dossier, avait mis hors de cause un certain Jacques Charpentier qui, une fois libéré, avait quitté Bordeaux. Le véritable assassin n'a jamais été retrouvé. Charpentier, de retour à Bordeaux pour s'y marier, est interrogé par la police. Il s'avère que celui-ci n'a aucun alibi solide pour le soir du meurtre. Hormis Mongeville, chacun se demande si Charpentier ne serait pas le coupable recherché. Se pourrait-il que Mongeville se soit trompé il y a sept ans ?

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Séminaire à vif, diffusion du samedi 15 décembre 2018 à 21h00

Saison : 1 - Episode : 13 - Une serveuse est retrouvée morte, noyée dans une piscine. Elle officiait dans le restaurant d'un établissement huppé, fréquenté par une clientèle plus qu'aisée. Les clients au moments des faits, tous cadres dirigeants d'une entreprise de cosmétiques bio, ne semblent pas étrangers au crime. C'est, en tout cas, l'opinion que Mongeville et Valentine vont se faire au fil de leur enquête. Celle-ci va les amener à lever le voile sur un microcosme où les luttes de pouvoir sont impitoyables. Mais si tous ces requins sont capables d'aller jusqu'au meurtre, un seul d'entre eux devra peut-être en répondre en justice...

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Disparition inquiétante, diffusion du samedi 08 décembre 2018 à 22h30

Saison : 1 - Episode : 7 - Les Vannier, une famille bordelaise aisée, propriétaire d'un immense centre équestre réputé dans toute la région, sont au désespoir : la fille, Emilie, une jeune cavalière émérite promise à un avenir de grande championne, a mystérieusement disparu. Avec l'aide de Valentine mais sans indice, Antoine Mongeville débute une enquête minutieuse pour tenter de retrouver la jeune Emilie, et permettre aux Vannier de se reconstruire. A cette occasion, Mongeville et Valentine découvrent les dessous de l'univers des haras et mettent aux jours des secrets de famille que d'aucuns auraient préféré garder enfouis...

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Vénus maudite, diffusion du samedi 08 décembre 2018 à 21h00

Saison : 1 - Episode : 17 - Elias, nouvelle coqueluche du monde de l'archéologie, est retrouvé assassiné dans le chantier de fouilles de la région bordelaise où il travaillait. A-t-il été victime de son succès, ou bien des mystères de son passé d'aventurier ? A moins que sa mort ne soit liée à la disparition d'une Vénus paléolithique rare, fraîchement exhumée, et réputée maudite. Pour déterrer les secrets de la victime, Mongeville et Valentine vont devoir à leur tour jouer de la pioche et du pinceau. Quant à la malédiction, elle serait plutôt à chercher du côté des proches de la victime...

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Mortelle mélodie, diffusion du samedi 01 septembre 2018 à 22h30

Alors que Mongeville assiste à un concert dans une église bordelaise, un drame se produit : la chef de choeur succombe à une crise cardiaque. Mongeville a des doutes. La mort ne lui paraît pas naturelle. Valentine, jeune capitaine de police décidée elle aussi à faire éclater la vérité, lui vient en aide... Critique : Lors d'un concert, Mongeville assiste, médusé, au trépas de la chef de choeur en plein requiem. Alors que l'urgentiste et la légiste concluent à un infarctus, le magistrat retraité récuse cette hypothèse. Selon lui, cette mort subite est des plus suspectes : la victime a dressé un index accusateur vers l'assistance avant de s'effondrer... La quatrième apparition de l'ancien juge bordelais se démar­que des précédentes. Sans renoncer à ses manières policées de notable bien né, Mongeville fait montre d'une singulière ironie. Aiguillant les enquêteurs, il se gausse du profil saugrenu de la défunte : une satanée garce cupide. Au côté d'une nouvelle ­policière, campée avec fougue par Gaëlle Bona, le justicier féru d'ornithologie gagne en légèreté. S'il s'était affranchi de sa manie de ressasser ses déductions, le débonnaire magistrat emporterait la mise dans cet épisode enlevé, où l'on croise un meurtrier d'opérette à voix de fausset et un veuf frappadingue. — Hélène Rochette

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Légende vivante, diffusion du samedi 01 septembre 2018 à 21h00

Professeur à l'école de danse de l'Opéra, Martin Novak s'effondre en pleine répétition, victime d'un empoisonnement. Qui a voulu tuer cette légende vivante de la danse ? Un ancien élève tombé en disgrâce ? Le directeur de l'école, jaloux de sa popularité ? Mongeville fouille le passé de la victime... Critique : Le professeur de danse Martin Novak, ancien danseur étoile de l'Opéra de Paris et véritable légende du ballet, s'effondre en pleine répétition. L'autopsie révèle un empoisonnement au curare. Qui pouvait bien en vouloir à cet artiste admiré de tous, mais connu pour son exigence ? Mongeville et Valentine mènent l'enquête... Episode après épisode, on se demande ce qui est le plus sidérant dans la série Mongeville : l'extrême faiblesse des dialogues ? L'absence totale de rythme ? L'abondance des clichés (mention spéciale au prof de danse pervers narcissique) ? Ou bien l'interprétation ectoplasmique de Francis Perrin, qui traverse chaque scène sans jamais paraître concerné le moins du monde par les événements ? Une seule solution, la fuite. — Pierre Ancery

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Le dossier Phébus, diffusion du samedi 25 août 2018 à 22h25

Le juge Delvaux a été victime d'un attentat à la voiture piégée. Axelle identifie un suspect. Condamné autrefois par Delvaux et Mongeville à 12 ans de prison pour le meurtre de sa femme, Arnaud Huchet vient en effet de sortir de prison, bien décidé à se venger. Mongeville est-il menacé ?... Critique : Ce Don Giovanni implacable abat d'emblée la couleur : blanc et noir. Blanc nuptial des draps et des voiles de mariée, noir de deuil des chambres funéraires, où les morts attendent leur incinération. Metteur en scène de ce dramma giocoso monté comme une chronique allègre des années sida, Stéphane Braunschweig a voulu que la sexualité affranchie du libertin ne s'affiche jamais sans son prix à payer : la mort. De l'alcôve à la chapelle ardente, du lit de débauche au chariot d'hôpital, le décor tournant du plateau, qui enchaîne les tableaux avec une fluidité toute musicale, revient toujours sur cette butée inexorable : la mort pour rançon du plaisir. Eros et Thanatos mènent la danse — pas de deux inégal, menuet grinçant, que la battue explosive de Jérémie Rhorer précipite, dans les finales, en course vertigineuse à l'abîme. Silhouette agile de lycéen toujours prêt à faire le mur, le libertin adolescent de Markus Werba est d'ailleurs un fêtard pressé. Un flambeur-flambard jamais las, qui se prépare à ses frasques par des séances de massage dans sa salle de bains, et par quelques pilules (ecstasy ou Viagra) avalées d'un coup sec. Moins le double de son maître que son envers, le Leporello beau gosse de Robert Gleadow, mi-solidaire, mi-désabusé, freine en vain cette descente forcenée en enfer — que symbolisent les flammes rougeoyantes d'un four de crémation. L'amer triomphe de la morale bourgeoise est adouci par la volupté du chant (voix masculines comme féminines) et le faste coloré du Cercle de l'Harmonie, d'une opulence claire et chaude, digne d'un Véronèse.

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, Faute de goût, diffusion du samedi 25 août 2018 à 20h55

Alors qu'elle déjeune à une bonne table bordelaise, Julie Decker, critique gastronomique, s'effondre. L'autopsie révèle qu'elle a été empoisonnée à la ciguë. Mongeville et Valentine s'immiscent dans le monde de la grande gastronomie pour élucider cette affaire et identifier l'assassin de Julie Decker... Critique : Alors qu'elle déjeune incognito dans un grand restaurant bordelais, la critique gastronomique Julie Decker tombe morte, victime d'un empoisonnement à la ciguë. Mongeville et Valentine mènent l'enquête. Decker a-t-elle été assassinée par Lelandais, le chef du restaurant, qui ne lui a jamais pardonné l'étoile qu'il a perdue ? Ou bien cherchait-on à faire du tort à Lelandais lui-même ? Les deux enquêteurs vont devoir plonger dans le monde sous pression de la grande restauration... Hélas, le spectateur ne trouvera rien de bien goûteux à se mettre sous la dent avec cette nouvelle aventure de Mongeville. Le fin limier joué par Francis Perrin débarque sur les lieux, cause avec trois ou quatre suspects, résout l'affaire, et s'en va au terme des quatre-vingt-dix minutes réglementaires. Entre-temps, pas une seule scène, pas un seul dialogue qui ne soit affreusement convenu. Mongeville est un peu le salsifis de la série policière française. Pas antipathique, mais quand même sacrément fade. — Pierre Ancery

Le rôle de la moto au cinéma

Mongeville, A l’heure de notre mort, diffusion du samedi 18 août 2018 à 22h30

L'abbé Mazard, ancien directeur du pensionnat Saint-Louis, fermé depuis trente ans, est retrouvé mort dans l'établissement. Le lieutenant Axelle Ferrano, du SRPJ de Bordeaux, sollicite l'aide du juge Mongeville, qui dispose d'éléments sur une affaire obscure remontant à la fin des années 70... Critique : Le maire d'une bourgade des environs de Bordeaux souhaite transformer un pensionnat désaffecté en luxueux complexe hôtelier. Lors d'une visite sur les lieux, l'édile découvre un corps dans l'ancienne salle d'étude. Dépêchée en urgence, la légiste constate que l'octogénaire décédé a été étranglé. Axelle Ferrano débute son investigation dans un climat de tension : le commissaire se méfie d'elle, et l'identité du défunt, un abbé qui a été le directeur de l'institution, a pour effet de lier les langues alentour. A l'insu de tous, la jeune inspectrice demande conseil à l'ancien juge Mongeville. Associant deux âmes en peine, réfractaires à toute reddition, la série Mongeville confronte une enquêtrice solitaire à un magistrat en rupture de ban. Caricaturant à gros traits cette complicité filiale entre deux écorchés, la fiction malmène grandement ses héros. En quinquagénaire cérébral et buté, Francis Perrin pourrait être crédible si le scénario n'orientait son rôle de mentor vers celui de phraseur pontifiant... Dans un emploi tout aussi convenu, Marie Mouté campe une policière intègre et décidée. On peine à croire à son personnage de jeune lieutenant obligé de quérir sur Internet la signification de l'eugénisme ! Lesté de dialogues épais, ce polar soporifique frôle l'inconsistance. — Hélène Rochette