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Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête, diffusion du mardi 05 décembre 2017 à 02h00
Un cavalier sans tête sème la terreur en Nouvelle-Angleterre. D’étonnantes fulgurances ponctuent ce film fantastique, où Johnny Depp fait merveille. Critique : Film de Tim Burton (Sleepy Hollow, USA, 1999). Scénario : Andrew K. Walker. Image : Emmanuel Lubezki. 105 mn. VM. Avec Johnny Depp : Ichabod Crane. Christina Ricci : Katrina Van Tassel. Christopher Walken : le cavalier. genre : épatante épouvante. Un cavalier sans tête sème la terreur dans une bourgade de la Nouvelle-Angleterre, en l'an de grâce 1799. Dépêché de la ville (New York), Ichabod Crane, jeune inspecteur de police adepte d'une approche scientifique du crime, n'y croit pas une seconde. Il a tort... Tim Burton joue de toutes les ressources de l'artificiel, des fausses perspectives, des toiles peintes, des extérieurs reconstitués en studio. « Il n'y a pas de magie, seulement des illusions d'optique », assène Ichabod. L'illusionniste Burton ne se contente pas de flatter l'oeil, il stimule l'imagination. Avec cet arbre de tous les maléfices, ce tronc torturé qui palpite et qui saigne. Avec les apparitions éclairs du fantôme sanguinaire, l'épée brandie pour trancher net une tête, qu'il emporte aussitôt comme un trophée, aussi invulnérable que le diable en personne. L'autre atout maître de Burton, c'est Johnny Depp. Avec son teint blême de star du muet et ses postures en porte-à-faux, il incarne magnifiquement cet Ichabod taraudé par l'angoisse. Peu importe alors que le secret de l'énigme soit levé en un résumé vaseux, les fulgurances de style effacent jusqu'au souvenir des maladresses occasionnelles. Jean-Claude Loiseau
