Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Tais-toi !, diffusion du mardi 08 mai 2018 à 23h15

Une pincée de L'Emmerdeur plus trois cuillerées du Dîner de cons, ça donne... une comédie fantaisiste plutôt réussie, où Depardieu, génial en crétin maladroit, colle aux basques de Jean Reno, malfrat forcément impassible. Quelques gags vraiment irrésistibles. Critique : | Genre : duo-duel. Francis Veber reste fidèle à ce qui le met en joie depuis toujours : marier la carpe et le lapin. Cette fois, un petit braqueur simple d’esprit nommé Quentin (Depardieu) et un cerveau du grand banditisme, Ruby (Jean Reno). Autrement dit, un âne et un pur-sang, puisque Quentin trouve à Ruby des airs de cheval de course. Pour amener ­Ruby à faire connaissance avec Quentin, Veber s’amuse. Même s’il tire toujours sur les mêmes ficelles — ici, celles de L’Emmerdeur, de La Chèvre, du Dîner de cons —, son plaisir de scénariste est intact. Une sorte de naïveté nouvelle l’accompagne même, qui doit beaucoup au personnage du niais, très enfantin, pas seulement quand il passe ­devant un magasin de jouets. Depardieu s’est laissé porter par ce Quentin gentiment illuminé, qui se réjouit d’avoir trouvé un bon copain. Avec lui, le film prend la voie d’une cocasserie émouvante. Le reste est plus attendu, et quand le scénario se met à vouloir jouer la carte de la comédie d’action, Veber peut difficilement cacher que sa pratique de la mise en scène reste ancrée du côté du théâtre.

Le rôle de la moto au cinéma

Tais-toi !, diffusion du jeudi 26 avril 2018 à 21h00

Une pincée de L'Emmerdeur plus trois cuillerées du Dîner de cons, ça donne... une comédie fantaisiste plutôt réussie, où Depardieu, génial en crétin maladroit, colle aux basques de Jean Reno, malfrat forcément impassible. Quelques gags vraiment irrésistibles. Critique : | Genre : duo-duel. Francis Veber reste fidèle à ce qui le met en joie depuis toujours : marier la carpe et le lapin. L'attelage impossible réunit cette fois un petit braqueur simple d'esprit nommé Quentin (Depardieu) et un cerveau du grand banditisme, Ruby (Jean Reno). Autrement dit, un âne et un pur-sang, puisque Quentin trouve à Ruby des airs de cheval de course. Pour amener Ruby à faire connaissance avec Quentin, Veber s'amuse beaucoup. Même s'il tire toujours sur les mêmes ficelles — ici, celles de L'Emmerdeur, de La Chèvre, du Dîner de cons —, son plaisir de scénariste est intact. Une sorte de naïveté nouvelle l'accompagne même, qui doit beaucoup au personnage du niais, très enfantin, pas seulement quand il passe ­devant un magasin de jouets. Depardieu s'est visiblement laissé porter par ce Quentin gentiment illuminé, qui se réjouit d'avoir trouvé un bon copain. Avec lui, le film prend la voie d'une cocasserie émouvante. Le reste est plus attendu, et quand le scénario se met à vouloir jouer la carte de la comédie d'action, Veber peut difficilement cacher que sa pratique de la mise en scène reste ancrée du côté du théâtre. — Frédéric Strauss