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Un peu, beaucoup, aveuglément, diffusion du mardi 25 septembre 2018 à 21h00
Une cloison mal isolée les sépare. Au début c'est un enfer mais ils s'apprivoisent... Jolie comédie romantique. Petit manque de rythme parfois... Critique : | Genre : le mur de l'amour. Dans New York-Miami, une couverture séparait les lits de Claudette Colbert et de Clark Gable. Clovis Cornillac va plus loin pour sa première réalisation : c'est carrément une cloison qu'il monte entre Machin et Machine (Cornillac et Mélanie Bernier, tous les deux charmants dans deux registres différents, le bougon et la phobique). Ces deux-là sont de grands blessés sentimentaux et une liaison « à l'aveugle » leur convient très bien. Après s'être copieusement insultés à travers le mur, ils finissent, évidemment, par s'aimer, restant toujours chacun de leur côté, sans se voir, sans échanger leurs prénoms, mais en se parlant beaucoup. Situation rocambolesque qu'on accepte, tant Cornillac s'approprie discrètement les codes de la comédie romantique. Dommage qu'il oublie de temps en temps un ingrédient principal, le tempo... — Anne Dessuant
